- proxène
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• 1765; gr. proxenos, de xenos « étranger »♦ Hist. Dans l'Antiquité grecque, Officier chargé par le peuple d'accueillir les étrangers, les hôtes publics, et de régler, le cas échéant, leurs différends.⇒PROXÈNE, subst. masc.ANTIQ. GR. Notable qui dans une ville grecque avait la charge d'aider et de protéger les ressortissants d'une cité étrangère dont il était mandataire. Les fonctions des proxènes avaient de l'analogie avec celles de nos agents consulaires (Ac. 1878).REM. Proxénie, subst. fém. Dignité, fonction de proxène. Dès l'antiquité se fait jour ce que l'on peut appeler le blason des cités, ce blason, parasêmon en grec, qui figure sur les décrets de proxénie, où l'on évoque la patrie du bénéficiaire et celle de l'État qui l'honore (L'Hist. et ses méth., 1961, p. 356).Prononc. et Orth. :[
]. Att. ds Ac. 1878. Étymol. et Hist. 1766 (Encyclop. t. 13). Empr. au gr.
« citoyen chargé dans sa cité d'être l'hôte et le mandataire des citoyens d'une autre cité » (comp. de
« à la place de » et de
« hôte, étranger », littéral. « celui qui remplit le rôle d'un
»).
proxène [pʀɔksɛn] n. m.ÉTYM. 1765, Encyclopédie; grec proxenos, de xenos « étranger ».❖♦ Antiq. grecque. Celui qui, dans une cité grecque, devait aide et protection aux membres d'une cité étrangère, aux hôtes publics. || La fonction de proxène (proxénie) était comparable à celle du consul moderne.
Encyclopédie Universelle. 2012.